Anna Cattan, formatrice et chercheuse, raconte le quotidien de travailler avec des personnes migrantes pour les aider à parler français. La rencontre se fait en une langue, qu’elle nomme avec délicatesse un « français partagé ». Au travers de cela, sa finesse et son engagement tentent de montrer pourquoi il est si difficile, malgré les bonnes volontés, d’accueillir des personnes singulières, quand tout force à ne voir, au lieu d’elles, que « flux », « vagues », « cohortes » et populations abstraites.